FAQ des huiles essentielles et bonnes pratiques : Vert-Citron

FAQ des huiles essentielles et bonnes pratiques

23 juillet 2014 par  
Classé dans Cosmétiques, FAQ, Huiles essentielles

Vous me l’avez souvent demandée à juste titre, voici donc enfin, la FAQ de la bonne utilisation des huiles essentielles (HE). C’est une forme galénique que j’apprécie beaucoup en phytothérapie et en dermocosmétique. Les HE sont souvent associées au bien être et à la médecine dite naturelle. Elles sont aujourd’hui en vente libre, pour leur grande majorité, ce qui en fait un atout indéniable pour apprendre à se responsabiliser. Néanmoins, les HE sont des produits très concentrés et puissants: des précautions et du bon sens s’imposent…



FAQ / Sommaire non exhaustif:

(n’hésitez pas à me poser des questions supplémentaires ou à me faire part d’une note supplémentaire que vous aimeriez voir apparaître ci-dessous)

Huiles essentielles: kézako?

Bonnes pratiques des HE

Croiser les sources d’informations

Des produits rares et « à la mode »

Choisir les HE

Les 3 expériences à ne surtout pas réitérer!

« La reconquête de son autonomie sanitaire suppose une démarche prudente, un apprentissage progressif […] tous ceux qui sont honnêtes et responsables sont conscients qu’ils avancent toujours un peu à chaque fois en terre inconnue. Le serpent qui s’enroule autour du caducée des médecins et des pharmaciens rappelle certes que le poison et le remède ne font qu’un, mais devrait aussi constamment rappeler qu’il est, dans certaines traditions, le symbole de la prudence. »

Thierry Thévenin – Plaidoyer pour l’herboristerie.

 

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Huiles essentielles: kézako?

Le but de ce paragraphe n’est pas de vous donner un cours, juste quelques notions explicatives. L’aromathérapie et l’utilisation des huiles essentielles ne sont qu’une des branches d’un domaine plus vaste: celui de la phytothérapie. Elles doivent être idéalement accompagnées par d’autres types de supports (tisanes, alcoolatures, massages, gemmothérapie) dans une médecine dite holistique (globale). Contrairement à ce que beaucoup prétendent: elles ne soignent pas tout. En effet, les HE ne sont pas des concentrés de tous les principes actifs d’une plante, seulement ceux de la fraction aromatique et volatile, elles complètent donc d’autres champs d’actions. Elles agissent à la fois sur les symptômes, le ré-équilibre et la sphère émotionnelle.

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Les huiles essentielles sont issues d’expression mécanique à froid (essences d’agrumes) ou de distillation par entrainement à la vapeur d’eau. Contrairement à ce que leur nom suggère, elles ne sont pas grasses mais possèdent un caractère lipophile. Elles se mélangent donc très bien avec un support huileux mais non aqueux. Les HE sont composées de plusieurs molécules aux structures et assemblages différents, appelées « familles biochimiques ». Ces dernières vont donner leurs propriétés aux HE. Les HE de qualité peuvent être conservées ~ 5 ans (3 ans pour les essences d’agrumes) dans de bonnes conditions de stockage: dans des bouteilles à verre coloré, étanches, et à température constante (18 à 23°C).

Les huiles essentielles:
♧ ne sont pas des huiles végétales
♧ ne sont pas des hydrolats, ces derniers étant la partie aqueuse obtenue lors de la distillation
♧ doivent être 100% pures et naturelles (elles ne doivent pas être coupées avec des produits de synthèse ou tout autre ingrédient)
♧ doivent être chémotypées (le chémotype différencie les plantes d’une même espèce à la composition moléculaire différente: on ne peut pas se contenter de se procurer une huile essentielle de thym par exemple, ces dernières n’ayant pas les mêmes propriétés… Il devra être précisé le nom latin exact, l’organe producteur (fleur, racine…) et le chémotype (CT ou BBD) –> exemple: Thymus vulgaris CT Thujanol , Thymus vulgaris CT linalol, Thymus vulgaris CT thymol )
♧ doivent être si possible « bio », pour des raisons évidentes d’écologie mais aussi d’énergie: une plante traitée avec des produits de synthèse a perdu ses défenses naturelles, elle est plus fragile. Comment peut-elle alors encore nous aider à retrouver notre propre équilibre?

 

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Bonnes pratiques des HE

Primum non nocere = « d’abord, ne pas nuire »

Il existe 3 voies d’administration des HE: voie interne (orale ou rectale), voie cutanée (massages, cosmétiques, frictions…) et voie olfactive (inhalation et diffusion). Il convient d’utiliser le meilleur moyen en fonction de l’objectif recherché.

Comme nous l’avons vu, les HE ont toutes des compositions différentes, il est nécessaire d’en tenir compte ainsi que de la condition de la personne qui les utilise (terrain, âge, grossesse…).

Selon le pourcentage utilisé, elles pourront avoir une action locale ou générale, cosmétique ou médicale. Les huiles essentielles, lipophiles, traversent facilement les différentes couches cutanées, pour rejoindre ensuite la circulation sanguine. Il est donc important de toujours connaitre le but recherché et d’appliquer un certain pourcentage de formulation en conséquence.

1ml ~35 gouttes d’HE
et
1 goutte ~25mg d’HE
(selon les codigouttes)

Les huiles essentielles fonctionnent en synergie, mais il faut éviter d’en mélanger un trop grand nombre, surtout si on ne les connait pas! Une synergie composée entre 3 et 5 HE est une bonne base (selon l’optique visé)

Il faut toujours bien se laver les mains après utilisation d’HE, pour éviter tout accident bête, comme le fait de se frotter les yeux… De même,  elles ne seront pas utilisées pures sur les muqueuses sensibles et en aucun cas, elles ne seront introduites dans le conduit auditif. En cas d’utilisation d’une nouvelle HE, il est préférable d’effectuer un test de sensibilité dans le pli du coude. Il ne sera pas utilisé d’HE photosensibilisante avant une exposition solaire (agrumes, angélique…), certaines HE sont très dermocaustiques (riches en phénols ou aldéhydes aromatiques: cannelle, thym à thymol…), d’autres sont neurotoxiques (en diffusion par exemple) ou encore hépato-toxiques (par voie orale), d’autres encore sont hormon-like… Renseignez-vous toujours sur leur composition et les contre-indications relatives.

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Lors d’application en longue durée avec des HE appropriées, il est important de créer des « fenêtres thérapeutiques » pour ne pas surcharger l’organisme. Vous pourrez procéder comme suit: arrêt de l’HE 1 jour sur 7 ou 1 semaine sur 3 par exemples.

En cas de mauvaise réaction à une HE (brulure, démangeaison), ne rincez surtout pas à l’eau, cela amplifierait le phénomène (je vous le dis pour l’avoir vécu, voir paragraphe plus bas). Tamponnez et rincez avec une huile végétale.

Pour les jeunes enfants, les personnes allergiques/sensibles et les femmes enceintes ou allaitantes: leur emploi est à éviter surtout si vous ne les maitrisez pas. Certaines HE peuvent être abortives, neuro toxiques même à faible dose. Évitez-les aussi dans les cosmétiques…

Parlez-en avec un professionnel de santé et je vous conseille aussi 2 livres à ce sujet, de Danièle Festy:
Soigner ses enfants avec les huiles essentielles
Se soigner avec les huiles essentielles pendant la grossesse

 

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Croiser les sources d’informations

Je vous ai mentionné 2 livres dans le paragraphe ci-dessus, concernant les enfants et les femmes enceintes. Vous pourrez aussi retrouver quelques ouvrages de référence à la fin de l’article. Dans tous les cas, il est toujours bon de croiser les sources d’information et de se les approprier. Surtout si votre source principale est internet… Comme dans tous les sujets, vous pourrez lire tout et n’importe quoi. Si vous doutez, demandez toujours l’aide d’un professionnel de santé apte à vous répondre sur ces sujets… Il y’a aussi de très bons sites internet, spécialisés en HE. Il faut juste faire le tri… Pour la base, je vous conseillerai le site d’aroma-zone, car vraiment, leurs fiches sont toutes très bien réalisées concernant les matières premières et les huiles essentielles. (surtout les nouvelles mises à jour)

Ainsi, ayez toujours plusieurs sons de cloches:

  1. pour vérifier l’exactitude de l’information
  2. parce que les conseils donnés peuvent être variés grâce à la richesse végétale. Il faudra donc trouver la ou les HE les plus adaptées à votre cas. Les HE sont uniques, les individus aussi… En ouvrant les ouvrages de référence, vous vous rendrez compte que les auteurs peuvent ne pas donner les mêmes indications, notamment pour ces raisons et leur propre sensibilité.
  3. parce qu’il y’a toujours de nouvelles découvertes et de nouvelles connaissances qui sont réalisées sur les huiles essentielles et la phytothérapie en règle générale

Un minimum d’apprentissage et d’expérience est donc nécessaire afin de pouvoir utiliser les HE en toute connaissance de cause et en toute tranquillité d’esprit. Sachez rester humble: tout comme la cueillette: vous ne mangerez pas une plante que vous ne connaissez pas alors, ne faites pas n’importe quoi avec une HE que vous ne connaissez pas ou dont vous n’êtes pas sûr…

Il existe aussi des formations courtes, comme celle que j’ai pu vous relater dans cet article: introduction à l’aromathérapie scientifique: formation d.baudoux – collège international d’aromathérapie, qui enseignent les bases de façon assez complète.

« En dépit de son appellation évocatrice d’arômes champêtres, l’aromathérapie ne saurait être employée de manière fantaisiste. Ce n’est ni un gadget pour malades imaginaires, encore moins une friandises pour petites filles modèles. »

Docteur Valnet – Aromathérapie

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Des produits rares et « à la mode »

Voila 2 notions qui ne sont pas très compatibles. Pourtant ce schéma est en train de se dessiner dangereusement… Je suis pour les médecines alternatives et pour l’utilisation des plantes dans tous les domaines. Mais le problème est toujours le même dans nos sociétés occidentales « évoluées »: dès qu’un produit est dit « à la mode », il va en être fait une utilisation démesurée, il aura toutes les propriétés qu’on voudra bien lui donner (et plus ou moins exagérées, du moment que cela fait vendre) et surtout il sera surexploité par les industriels…

Or, ce phénomène est déjà une menace bien connue pour les plantes médicinales en générales (ex: arnica), alors imaginez avec les huiles essentielles… Le rendement d’une HE est très faible (exemples: 20 pour mille pour la lavande, 1 pour mille pour le pin sylvestre) et pourtant la demande ne cesse de croitre et on distille de l’HE à toutes les sauces et dans toutes les préparations. Il faudrait au contraire, respecter cette préciosité et savoir pourquoi en toute conscience vous les utilisez. Pour cela, il faut coller au plus près de votre terrain personnel, essayer de choisir, si possible des HE locales.  Des praticiens vont même jusqu’à poser la question suivante: « est ce bien nécessaire d’utiliser les HE pour l’entretien de la maison? pour la lessive ou pour que cela sente bon dans les cosmétiques?« 

« […] je ne suis pas le fervent promoteur d’un usage inconsidéré des HE. Je crois qu’on devrait leur témoigner une rigueur et une attention au moins égales à leur fabuleuse puissance. Les HE sont et seront certainement irremplaçables pour lutter contre des agents infectieux […]. On devrait d’ailleurs à ce titre, doublement préserver cette précieuse ressource, plutôt que d’en faire un objet de business. »
 » Pendant des siècles, les HE sont restées des produits précieux destinés à un usage confidentiel, elles ne peuvent pas devenir un produit de consommation de masse sans conséquences désastreuses pour les ressources naturelles, y compris les espèces banales. »

Thierry Thévenin – Plaidoyer pour l’herboristerie.

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Choisir les HE

Pour débuter, on peut se constituer une « trousse de base » multifonctions, comme l’on trouve dans la plupart des ouvrages de référence sur les HE. En règle générale, vous y retrouverez la lavande vraie (lavandula angustifolia), l’eucalyptus radié (eucalyptus radiata), le ravintsare (Cinnamomum camphora), le citron (Citrus limomum), tea tree (Melaleuca alternifolia), géranium rosat (Pelargonium graveolens CV Egypte)… A vous de vous constituer, par la suite, une trousse personnalisée en fonction de vos besoins véritables: sportif, étudiant, femme ou homme, terrain émotionnel…

Cela ne sert à rien de vouloir tout soigner ou de mettre 10 HE dans un cosmétique ou un soin. Il faut toujours savoir :
– pourquoi vous utilisez une HE,
– dans quel but,
– quelles sont ses propriétés,
– quelles sont les bonnes plantes complémentaires en synergie.

Les HE possèdent un fort pouvoir émotionnel et olfactif. Il est aussi possible, lorsque vous hésitez entre 2 HE aux propriétés semblables, de les tenir, de les sentir et d’observer les ressentis apportés. De plus, même sans parler d’émotions, les HE sont très prononcées en odeur et on peut apprécier une fleur mais non son pendant en HE… c’est complètement subjectif… encore plus si vous avez l’habitude des parfums de synthèse du commerce conventionnel…

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Les 3 expériences à ne surtout pas réitérer!

Je vous relate ici 3 anecdotes que j’ai personnellement vécu à mes débuts quand j’étais jeune et insouciante à propos des huiles essentielles. Ces expériences sont là pour vous montrer que ces dernières ne sont pas à prendre à la légère et pour que vous ne reproduisiez pas ces erreurs en sous-estimant les HE… Ce sont des expériences qui marquent… quand elles ne courent pas au désastre…

  1. Le lavage des mains. Je vous en parle dans le paragraphe sur les bonne pratiques. Erreur du débutant: j’ai eu droit au frottage des yeux puis aux démangeaisons qui vont bien avec… J’ai dû rincer assez longtemps avec des cotons imbibés d’huile végétale… Inutile d’imaginer, si je m’étais frottée les yeux juste après application de l’HE…
  2. Le masque au citron. A une période, j’utilisais le masque en poudre de Dr Hauschka. Etant neutre, j’avais voulu rajouter de lHE de citron pour éclaircir le teint Une banale HE de citron… 2 gouttes? Non, j’ai bien dû en mettre une dizaine (oui, vous avez le droit de me blâmer!)… Et qui plus est, j’ai ajouté à cela, les vapeurs de la douche bien chaude ouvrant les pores de la peau… Au bout d’1 minute, j’ai ressenti des picotements sur le visage. Je me suis dis « chouette ca fonctionne! » Au bout d’1 minute 30, mon visage s’est mis à légèrement bruler et je « commençais » à me demander si tout cela était bien normal. Il faut souffrir pour être belle disait l’adage. Au bout de 2 minutes, la douleur s’accentuant, j’ai tout arrêté en rinçant à l’eau, 3e erreur. Cela brulait encore plus. J’ai enfin eu la présence d’esprit de me badigeonner le visage d’huile végétale mais je suis restée avec le visage sensible pendant quelques heures… Heureusement, c’était le soir, et la seule bonne idée que j’avais eu, avait été de ne pas appliquer ce masque avant d’attaquer une journée au soleil…
  3. La cannelle. Je vous réserve le « meilleur » pour la fin et pour vous montrer à quel point on peut être idiot (!) . J’aime beaucoup l’HE de cannelle. Mais il faut savoir l’apprivoiser doucement et surtout ne pas l’utiliser sans raison. Elle ne se laisse pas faire, elle est douce au parfum mais coriace pour le reste. Elle fait partie des aldéhydes aromatiques qui sont de très bons anti-infectieux. Oui mais, cette famille biochimique est aussi très dermocaustiqueToutes les précautions s’imposent avec ce genre d’HE: en diffusion, voie cutanée ou oral. Je la prenais en interne sur des comprimés neutres : 1 goutte par comprimé avec un grand verre d’eau. En arrivant à la fin du flacon, le codigoutte s’est emballé et j’ai dû en mettre 2 ou 3… J’aurai dû jeter mon comprimé. Mais non, je ne l’ai pas fais. Le comprimé neutre n’est déjà pas idéal mais alors avec une HE très irritante et en surdose… j’ai bien cru devoir appeler un médecin, voire les urgences ou le centre anti-poison... Le coup du citron sur le visage, ce n’était rien par rapport à la brulure que j’ai alors ressenti. La panique aidant, j’ai oscillé entre malaises, coups de chaud et coups de froid et je sentais tout le trajet du comprimé le long de l’œsophage…Bref, je n’étais pas bien du tout pendant au moins 1 heure. Pour essayer d’éponger, j’avais dû avaler un peu d’HV et manger une banane… puis reprendre des couleurs petit à petit.

 

Voila j’espère que cet article vous aura été utile et qu’il vous aura fait prendre conscience que les huiles essentielles sont précieuses et puissantes, qu’elles ne sont pas à prendre à la légère, même dans les cosmétiques. Il faut savoir les approcher avec respect, les utiliser à bon escient et en toute connaissance de cause. Si vous avez des questions, d’autres paragraphes à apporter dans cet article, n’hésitez pas à m’en faire part dans un commentaire!

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Aller plus loin:

Traité de phyto-aromathérapie – Hervé Staub, Lilly Bayer
Aromathérapie exactement – Pierre Franchomme, Daniel Pénoël
L’aromathérapie – Dominique Baudoux
Guide pratique d’aromathérapie au quotidien - Patrice de Bonneval, Franck Dubus
Traité d’aromathérapie scientifique et médicale – Michel Faucon
La bible des HE - Danièle Festy

Pour rappel: Les informations sur les huiles essentielles décrites plus haut sont mises à votre disposition à titre informatif. Elles sont la synthèse de lectures de différents ouvrages concernant l’aromathérapie. Si vous réalisez des recettes présentées sur ce blog, Vert.Citron décline toute responsabilité quant aux éventuelles allergies ou mauvaises manipulations. Veillez à prendre toutes les précautions d’usage, notamment avec l’emploi des HE. De plus, ce blog ne possède pas de visée thérapeutique; il aide seulement au mieux-être et à l’entretien de sa santé, veuillez consulter votre médecin, votre pharmacien ou autre professionnel de santé si vous avez le moindre doute. Il n’est pas dans l’intention du blog Vert-Citron de poser des diagnostics ou de remplacer une consultation. Il décline toute responsabilité dans les cas d’auto-prescription sans l’autorisation préalable d’un professionnel de santé.

 

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A propos de l'auteur

Je m’appelle Mélanie, green-girl et passionnée, je suis paysagiste-herbaliste et formatrice-coach en cosmétiques faits-maison. J'essaie de faire de l'écologie un art de vivre au quotidien, pour tous, selon une philosophie et une éthique en lesquelles je crois. Depuis 2010, à travers ce blog Vert-Citron et différents livres/magazines, je vous délivre des conseils et des astuces écolo-nomiques. J'anime des balades botaniques et des ateliers/formations sur les plantes : des cosmétiques faits-maison à l'entretien de la maison, de la saponification au maintien de la santé, du compostage à l'art d'aménager son jardin. Au plaisir d'échanger avec vous!


Vos plumes vertes

15 Réponses pour “FAQ des huiles essentielles et bonnes pratiques”
  1. Nyxomatic dit :

    J’adore tes article sur les HE ! Toujours très intéressants, bien complets et didactiques ! Tu as intérêt à faire des ateliers de découverte quand tu seras herboriste, ça sera sûrement complet ! :)
    C’est sympa de partager tes mésaventures aussi, ça ajoute la touche humaine qui fait le charme de ton blog !
    C’est très bien de rappeler toutes ces précautions à prendre avec les HE, parce qu’ajd, comme c’est à la mode, on en voit partout, mais les gens les utilisent souvent à tord et à travers ^^ J’ai mis du temps avant d’accepter qu’on puisse poser comme ça de l’HE pure sur sa peau (je pense au tea tree sur les boutons). Maintenant je sais que ce n’est pas SI nocif que ça (pour cette HE-là), mais même, perso je ne le ferai pas. C’est un peu mon premier commandement : ne jamais appliquer d’HE pure sur sa peau ! :D
    Des bisous !

    • Je compte bien essayer de faire des ateliers avant d’être herboristes! ;) Mais chut, tout cela est encore en projet…
      Oui, pour les mésaventures, même si j’ai honte d’en parler maintenant après quelques années d’expérience, je préfère tout de même les relater car ce sont souvent de véritables anecdotes qui marquent les lecteurs et les néophytes et pas seulement la théorie qui dit qu’une huile essentielle à phénols est dermocaustique. Oui en règle générale, pour ceux qui ne connaissent pas, on préfère dire de ne pas appliquer d’HE pure sur la peau car il y’a celles qui sont irritantes mais aussi les personnes à la peau sensible… Néanmoins, il y’en a quand meme quelques unes qui sont autorisées! ;)
      Bisous

  2. Coucou quel bel article :) merci!!!

  3. Merci pour cet article très complet, informatif et intéressant!

    • Merci Natasha! J’espère que cet article pourra être utile à certains, même si on trouve de plus en plus d’informations sur les HE sur la toile, je voulais tenir au courant mes lecteurs puisque j’utilise moi meme des HE visibles dans les recettes du blog…

  4. Anicette dit :

    Bonjour,

    Très pertinent tout ça :-))) Les HE sont effectivement de « petites bombes », mais employées à bon escient, ce sont des trésors. L’intérêt est justement qu’on en utilise très peu, et personnellement, je préfère mettre quelques gouttes de lavande dans mon eau de rinçage du linge, avec un peu de vinaigre blanc, plutôt que n’importe quel adoucissant du commerce, si bio soit il, dont je ne connais pas l’incidence à terme. De même, l’utilisation au quotidien, avec parcimonie, de quelques HE locales dont les plantes ne sont pas menacées (il y en a quand même, heureusement !)et produites par des distillateurs locaux, ne me froisse pas plus que tous les produits du commerce dont on ne sait au final pas grand chose, cela fait au moins travailler des gens du coin. Par contre, effectivement, je préfère éviter celles qui sont rares et viennent de loin (comme d’ailleurs pour d’autres produits…). Je viens de terminer une formation dans ce domaine, c’est vraiment passionnant, et un livre m’aide énormément, je me permets de vous en faire part, c’est le « Traité d’aromathérapie scientifique et médicale » de Michel Faucon aux éditions Sang de la Terre, il y rajoute les huiles végétales et les hydrolats, tous les aspects y sont explorés, de la chimie à l’émotionnel :-)))
    En tout cas merci pour tous ces partages et belle journée à tous !

    • Bonjour Anicette,
      Merci pour votre message!
      Oui, bien sur vous avez raison: je préfère moi aussi mettre 1 ou 2 gouttes d’HE dans mes cosmétiques que d’acheter des cosmétiques du commerce conventionnel! Ces modalités écologiques que j’ai traité dans l’article vont surtout dans le sens de ceux qui ne savent pas comment est produit une HE et qui pense que c’est une ressource facile et inépuisable… Car malheureusement, c’est la pensée de beaucoup… surtout que, comme je le souligne, les HE deviennent à la mode… Je vois que vous avez déjà ces notions d’ailleurs! ;)
      Quelle formation avez-vous effectuée? Vous êtes vous-même aromathérapeuthe?
      Merci pour le livre, j’ai effectivement oublié de mentionner celui-ci qui est aussi très bien. Je vais de ce pas le rajouter!
      Au plaisir d’échanger à nouveau,
      Belle journée!

      • Anicette dit :

        Ouh ! non, je ne suis pas aromathérapeute, je viens de finir la formation « plantes à parfum, aromatiques et médicinales » du lycée agricole de ma région (Auvergne), suivie d’un parcours « conseiller forme et santé » avec l’école Imderplam, l’aromathérapie a une belle place dans les deux parcours et j’ai surtout eu la chance d’avoir une formatrice passionnée par le sujet, ça aide :-))) et quand on aime ça, on a toujours envie d’aller un peu plus loin…

        • Oh! tu as fais l’imderplam! tu étais aussi peut être au congrès des herboristes à Lyon en mai dernier, alors? puisque cette école a aussi signé officiellement pour une fédération des écoles d’herboristerie… c’est à cette rencontre que je l’ai connue d’ailleurs ;) elle a l’air top aussi!
          Et oui, je suis d’accord: une fois un pied dedans, on met le 2e….puis tous ceux que nous n’avons pas! on ne peut plus s’arrêter!

          • Anicette dit :

            Je n’étais pas au congrès mais on en a eu des échos lors du regroupement de fin de formation en juin dernier à imderplam, c’est en effet bien prometteur, si cela pouvait inspirer nos hautes autorités pour mettre fin à cet embrouillamini qui entoure les plantes médicinales… ça serait bénéfique pour tout le monde et au moins on saurait où on va (je crois que les grands pontes des ordres médecins et pharmaciens ne sont pas trop d’accord pour lâcher le monopole). Par ailleurs vrai qu’imderplam est une bonne école, ce sont des gens passionnés par ce qu’ils font, n’est ce pas le principal pour transmettre au mieux ? Je crois que oui :-)))

  5. Valea dit :

    Très intéressant pour débroussailler un peu tout ça!lol
    Je rajouterais en mauvaise expérience perso , la gaultherie! J’avais hyper mal au dos et je demande a mon mari de me masser, sauf que j’ai oublier de lui préparer en mélangeant avec une huile végétale, résultat il m’a versé directement sur la peau et j’ai été brûlé! Bon il a eu le réflexe de me traîner sous la douche mais je me mefie maintenant!

    • Bonjour Valea,
      Merci pour ce partage d’expérience! J’espère qu’après la douche il a badigeonné d’huile végétale ;) c’est vraiment l’astuce à connaitre avec les HE… un peu comme le vinaigre blanc avec les savons à froid et la soude… héhé, et j’espère que maintenant, il pense à diluer!!

  6. Je commence à m’y interesser et je tatonne un peu… Il est très bien ton article !

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